Toyota Venza 2021

Toyota Venza 2021: Prise 2

À compter du mois d’août, les 68 concessionnaires Toyota du Québec offriront le 9e véhicule hybride de la famille : le Venza 2021, décliné en versions LE, XLE et Limited.

Le nom est connu puisqu’il a été présent sur notre marché de 2008 jusqu’à l’année-modèle 2015, accumulant durant cette période quelque 80 000 ventes au pays.

Mais les Américains n’étaient pas autant entichés d’un véhicule qui, à leur goût, ressemblait un peu trop à une grosse station-wagon. En fait, parce que le véhicule utilisait la plateforme de la Camry, ils y voyaient essentiellement une Camry familiale. Comme, de surcroît, l’usine était située chez eux, en Indiana, ce ne fut pas difficile de fermer le robinet et le Canada s’est retrouvé le bec à l’eau.

Ce n’était pas la première fois (ni la dernière) que les Yankees nous faisaient le coup. La Matrix et la Corolla Hatchback, par exemple, auraient joui toutes deux d’une plus longue carrière chez nous si nos voisins les avaient davantage appréciées. Mais maintenant que le Venza 2021 nous proviendra du Japon, l’approvisionnement canadien dépendra moins des caprices ressentis au sud du 45e parallèle.

Le nouveau multisegment Venza 2021 et l’ancienne Venza basée sur la plateforme de la Camry.

 

Une réincarnation

Pour s’éloigner de l’allure d’une familiale et se rapprocher du look tendance de l’utilitaire, les designers n’ont pas eu à travailler très fort. Ils se sont en effet tournés vers le Toyota Harrier vendu depuis 1997, d’abord exclusivement au Japon puis rebaptisé Lexus RX en Amérique du Nord.

Lors de sa refonte de 2013, le Harrier a adopté la même plateforme que le RAV4, actuellement le plus populaire des produits Toyota aux États-Unis, déclassant même la Camry.

En rafraîchissant à nouveau le Harrier à partir de la plateforme TNGA étrennée par la Prius 2017, le constructeur s’est dit qu’il était temps de le présenter aux Nord-Américains, ce qui nous donne le Venza 2021.

En somme, c’est le retour de l’enfant prodigue qui adopte les dimensions principales du RAV4, le look urbain du RX (sa conduite silencieuse aussi, nous promet-on) et la motorisation du RAV4 Hybride : un 4-cylindres à essence de 2,5 litres associé à une transmission CVT et à trois moteurs électriques, l’ensemble totalisant 219 chevaux.

L’un de ces moulins à électrons active les roues arrière quand l’ordinateur du Venza estime que les conditions routières réclament une traction intégrale. Jusqu’à 80% du couple peut ainsi être transféré vers l’essieu arrière.

« Le conducteur n’a qu’à s’occuper de conduire pendant que l’intelligence artificielle décide du moment opportun pour demander au moteur arrière d’intervenir afin de transformer la traction en AWD », a expliqué Jocelyn Daneau,  directeur régional de Toyota au Québec, lorsqu’il a invité AutoMédia à ses bureaux de Brossard pour nous présenter en personne ce Venza hybride (non rechargeable) et à motricité intégrale sur demande.

Jocelyn était accompagné de Jean-Yves Lesage, directeur de territoire, qui, en nous faisant faire le tour du propriétaire (tout en pratiquant la distanciation sociale, bien sûr), nous a permis de découvrir les points suivants :

Les versions huppées s’enorgueillissent d’un écran central de 12,3 po et d’un affichage tête haute optionnel en couleurs de 10 po.

Les bonnes idées

  • Au volant de l’ancienne Venza nantie du V6 3,5L (on offrait aussi un L4 2,7L), le conducteur se décernait une médaille quand il obtenait une moyenne de consommation sous les 11 litres aux 100 km. Cette fois, Toyota –toujours conservatrice dans ses estimations – prédit 5,9L avec le LE ;
  • Les porte-gobelets sont assez généreux pour accueillir des chaudières de liquide ;
  • Star Gaze : un double panneau de toit fixe dont on modifie la transparence en appuyant sur un bouton du plafonnier. Le verre se pare alors d’un givre blanchâtre qui intercepte les rayons du soleil, à l’instar des fenêtres des salles de conférence haut de gamme. Si ce n’est pas suffisant, on fait coulisser électriquement le pare-soleil ;
  • Un interrupteur pour refermer électriquement le hayon, c’est connu, mais un deuxième, juste à côté, qui en plus verrouille ledit hayon, c’est nouveau ;
  • Un beau gros écran central de 12,3 po à bord des XLE et Limited (8 po dans le LE) et l’option du plus grand (10 po) affichage en couleurs tête haute de Toyota !
  • Un gicleur d’eau dédié exclusivement à la caméra arrière pour la garder propre malgré la gadoue ;
  • Afin d’assurer le calme à bord, même le panneau qui s’ouvre dans le plancher de la soute (pour notamment y ranger le cache-bagages) est recouvert de matériau d’insonorisation ;
  • Le système Toyota Safety Sense 2.0 qui regroupe une myriade d’aides à la conduite, dont le détecteur d’angles morts, est de série sur les trois versions.
Les ingénieurs ont accordé beaucoup d’importance à l’insonorisation de l’habitacle, allant jusqu’à matelasser la trappe d’ouverture dans la soute à bagages.

 

Un segment bondé

Parmi les principaux concurrents, nommons les Ford Edge, Nissan Murano, Honda Passport, Hyundai Santa Fe et Chevrolet Blazer. Les prix du Venza 2021 ne sont pas encore connus mais Jocelyn Daneau s’attend à ce que le XLE représente à lui seul la moitié des ventes. Enfin, notons que les hybrides ont représenté 20% des ventes de Toyota dans le monde en 2019, 11,5% aux USA et 14,5% au Canada.

Toyota Venza 2021
Jean-Yves Lesage, directeur de territoire, et Jocelyn Daneau,  directeur régional de Toyota au Québec.

 

Ce qu’ils en disent

 

« Depuis l’annonce de retour de la Venza, ça fait jaser beaucoup. J’en ai parlé avec mon frère Claude, notre directeur général des ventes, et il me confirme que nous avons déjà quelques clients, anciens propriétaires de Venza, qui ont fait part de leur intérêt. Je suis confiante que sa venue va attirer l’attention de plusieurs personnes ! » – Chantal Lefebvre, présidente et copropriétaire de Pierre Lefebvre Toyota, à Sorel-Tracy

 

 

« Parce que les ventes de véhicules dans ce segment connaissent une forte augmentation, je crois que la nouvelle Venza, avec son look avant-gardiste, accrocheur, et sa motorisation hybride, se présente avec les atouts nécessaires pour lui assurer un avenir prometteur. » – Claude Plamondon, président de St-Raymond Toyota

 

L’accès, le dégagement et les réglages de la banquette la classent dans une catégorie supérieure.

 

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