Mazda MX5 2016 Essai

Essai de la Mazda MX-5 2016: Retour aux sources

Plus de 25 ans après s’être vendue à plus de 950 000 exemplaires dans le monde, la Mazda MX-5 Miata, le biplace décapotable le plus populaire de tous les temps, nous offre sa 4e génération (ND), une cuvée 2016 attendue fébrilement par des amateurs qui sont bien plus des disciples et des fans finis que de simples clients…

 

 

Texte Intégral

 

Carrosserie

La MX-5 2016 est le 5e produit Mazda a intégré le langage visuel Kodo (qui signifie « en mouvement »). Ça se traduit par un roadster aux dimensions réduites (moins long, moins haut et plus large que la NC) et chargé d’une élégance dynamique qui fait écho au « vroum-vroum » de la marque. De l’acier haute résistance et de l’aluminium composent une silhouette aguichante soulignée par des détails magnifiquement sculptés comme les phares DEL et les roues de 16 ou 17 po.

 

Tableau de bord

La priorité, c’est le pilote. Les informations sont donc dirigées vers lui et même que Mazda a rendu l’instrumentation plus symétrique que jamais autour de lui. Dans le modèle de base (GX), l’écran d’affichage sans navigation se limite à une fenêtre. Dans les GX et GT, une espèce de mini iPad de 7 po, qui trône au sommet du tableau de bord, est contrôlé par une molette disposée sur la console centrale.

 

Habitabilité

Même si le roadster a rapetissé un peu, les designers ont grignoté des millimètres ici et là pour donner plus de dégagement aux deux occupants. On a pensé aux conducteurs de forte taille en modifiant l’angle de la colonne de direction et le diamètre du volant. Aucun coffre à gants mais derrière les deux dossiers se cachent des  panneaux amovibles qui s’ouvrent sur des compartiments à rangement. Le coffre à bagages a aussi gagné de précieux millimètres.

 

Mécanique

Si la carrosserie porte la griffe Kodo, toute la mécanique a gouté au traitement SkyActiv. Ça signifie notamment l’élimination de tous les grammes superflus, assez pour écrémer l’auto de 68 kilos. Ça tombe bien car le 4-cylindres 2,0L à injection directe, qui boit du super, est passé de 167 à 155 chevaux ce qui, en bout de ligne, n’enlève rien à la vivacité du petit bolide doté d’une répartition de poids 50-50 idéale. Les trois versions acceptent une transmission automatique à 6 rapports pour les clients qui la préfèrent à la manuelle 6 vitesses.

 

Historique

Qui ne se souvient pas de la Miatamanie? Durant les premiers mois suivants le lancement de la Miata en 1989 (appelée Eunos au Japon – photo), des concessionnaires ont pu vendre l’auto plus chère que le prix du détail suggéré tellement les acheteurs se bousculaient ! La 2e génération (NB) est apparue en 1998, suivie en 2006 de la 3e (NC) qui introduisait l’option d’un toit escamotable en aluminium. Pour l’instant, le modèle 2016 ne l’offre pas mais il n’est pas dit que les stratèges d’Hiroshima ne changeront pas d’idée plus tard…

 

Les experts

« Il est rafraîchissant de constater qu’un petit constructeur japonais développe un roadster aux qualités dynamiques exceptionnelles qui prouve qu’il n’est pas nécessaire de mettre son permis de conduire en jeu pour avoir un plaisir fou au volant. »

  • Gabriel Gélinas, Le Guide de l’auto

« Le dicton « less is more » s’applique parfaitement ici. La nouvelle MX-5 est plus légère, plus courte et moins puissante. Et pourtant, cette 4e génération est la meilleure MX-5 de tous les temps ! »

  • Mathieu St-Pierre, Auto123

 

Clientèle cible

Rapidement, la Miata/MX-5 est devenue un petit plaisir de la vie très convoité par les retraités. D’ailleurs, de tous les clients de Mazda, ceux de la MX-5 affichent l’âge médian le plus élevé : 45 ans. Avec le modèle 2016, le constructeur ne veut surtout pas éloigner ces acheteurs matures – d’où par exemple le maintien de la transmission automatique – mais il espère séduire aussi les plus jeunes grâce à une conduite dynamique et un intérieur branché.

 

Stratégies de vente

Trois versions (GX, GS et GT) et une seule option importante, soit la boîte automatique avec mode Sport (doublée de palettes au volant pour les deux versions huppées) offerte sans frais supplémentaires, Mazda reconnaissant sa popularité (40%) auprès de ses clientèles plus âgée ou féminine. Le « rouge vibrant mica » (photo), la couleur fétiche de l’auto offerte sur GS et GT, exige 300$ de plus.

 

Citation

« Avec la MX-5, nous ne parlons pas d’un volume de ventes significatif mais nous parlons d’une image très importante pour la compagnie. »

Vincent Reboul, directeur du marketing Mazda Canada

 

Statistiques de la catégorie 

En 2014, il s’est vendu 511 MX-5 au Canada, dont 159 au Québec (soit 31% contre 45% en Ontario et 23% en Colombie-Britannique). Vincent Reboul, le directeur du marketing de Mazda Canada, espère au moins doubler le total canadien. Fait intéressant, 54,5% des acheteurs de MX-5 disent ne pas avoir envisagé un autre modèle. Ceux qui en ont magasiné un autre ont considéré la Ford Mustang (5,5%), la Nissan 370Z (photo), la BMW Z4, la Audi TT et la Porsche Boxster.

 

 Fiche

Configuration : roadster

Nombre de places : 2

Moteur : 4-cyl. 2,0L inj. dir.

Puissance : 155 ch @ 6 000 tr/mn

Couple : 148 @ 4 600 tr/mn

Traction : arrière

Transmission : bvm 6 vit. / bva 6 vit.

Consommation ville : 8,8 (bvm) / 8,9 (bva)

Consommation autoroute : 6,9 (bvm) / 6,5 (bva)

 

Prix

GX BM6 / BA6 31 900$

GS BM6 / BA6 35 300$

GT BM6 / BA6 39 200$

 

Mise en vente

Fin juin 2015

 

 

Partagez l'article

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest
Retour en haut