C’est de la folie, s’est exprimé Don Romano, dans le cadre du Congrès Automotive News Canada, tenu à Toronto le 14 février dernier. Nous avons des mandats par rapport aux véhicules zéro émission au Québec. Un autre s’en vient en Colombie-Britannique. Ça va être complètement différent. Et ensuite l’Ontario, qui va annoncer de toutes nouvelles exigences. » Par: Stéphanie Wallcraft.
« Certaines provinces accordent des rabais sur les VÉ, puis elles font volte-face et disent qu’elles n’ont plus de budget pour financer lesdits rabais. Alors, tout à coup, notre distribution change. Nous sortons des voitures de l’Ontario et nous les envoyons au Québec. C’est de la folie en ce moment, et ça n’a pas besoin d’être comme ça. »
Romano a indiqué que ces différences dans la réglementation deviennent un fardeau insoutenable pour l’industrie automobile.
« Imaginez si la même chose arrivait avec l’équipement de sécurité et que chaque voiture doive être construite spécifiquement selon chaque province, a-t-il extrapolé. Le coût des voitures doublerait. Ce serait inabordable et notre industrie s’écraserait. »
« Il est hors de question d’avoir des exigences provinciales différentes en matière de VÉ, avec des spécifications qui varient d’une province à l’autre. Notre industrie ne peut pas se le permettre. » Un mandat unique pour les véhicules électriques au Canada est nécessaire pour faire avancer cette industrie, a répété Romano.
« Nous devons avoir des exigences nationales, a-t-il déclaré. Nous devons sonner l’alarme à Ottawa et contrôler ce qui se passe au niveau provincial. Nous devons élaborer un plan de match avec lequel nous pouvons tous vivre. Cela va améliorer l’avenir et rendre les VÉ plus abordables pour les masses et pas seulement pour ceux qui achètent des Tesla. »
« Tout le monde essaie de faire la bonne chose, mais ils ne travaillent pas ensemble. Nous devons unir nos efforts. »
