Sylvie Brunelle, directrice principale ventes financement automobiles Québec BMO

Dossier banque – La BMO: au coeur des vraies affaires

Une vague de changements bouleverse l’industrie du monde automobile et, du coup, secoue aussi le secteur des finances. Prêts de sources traditionnelles provenant des grandes banques ou prêts alternatifs développés par de nouveaux venus, tous doivent repenser le financement pour mieux répondre aux besoins du client. Ce qui était perçu comme l’enfant pauvre et marginal du financement automobile – le financement dit alternatif – prend de plus en plus de place et les concessionnaires comme les grandes banques le regardent désormais avec un nouvel intérêt. Dans les prochaines semaines, AutoMédia va vous proposer un survol des institutions financières qui desservent l’industrie automobile du Québec.

BMO : au cœur des vraies affaires

Selon un sondage 2015 réalisé par J.D. Power auprès des concessionnaires canadiens, la BMO Banque de Montréal remporte la palme de la satisfaction chez les non-captives pour le crédit régulier. Selon Sylvie Brunelle, directrice principale Ventes-Québec, « l’excellence du service à la clientèle et le processus de demande simplifié expliquent pour beaucoup cette reconnaissance nationale ». Nouveauté : Dernièrement, des mises à jour du système informatique exécutées en mai puis en juillet ont permis de réduire davantage les délais de réponse : « Près de 75 % des dossiers obtiennent une réponse en quelques secondes et notre système permet de gérer encore plus d’approbations qu’auparavant », précise madame Brunelle.

Tendance du marché en 2015 : Retour en force de la location et lors d’une telle transaction, le client achète moins de produits F&A qui représentent une bonne part des profits. Sylvie Brunelle comprend ce manque à gagner, « un juste équilibre s’impose » fait-elle remarquer.

Alex Koustas, économiste à la BMO, estime que les voitures louées devraient représenter environ 25 % des transactions du marché. Or, au plus fort de l’épopée location, le marché était à 45 % de leurs chiffres d’affaires dans la location, une situation qui a certainement contribué à la débandade de ce secteur.

L’équité négative est également préoccupante. Pour les clients québécois de la BMO, en 2014, « le terme moyen d’un prêt-auto était de 72 mois et la tendance est la même pour 2015 ». Puisque les clients ne gardent plus leurs véhicules longtemps – les Québécois renouvèlent tous les 30 mois —, car le consommateur désire obtenir les tout derniers gadgets électroniques, l’équité est difficile à atteindre. L’augmentation des termes est également un facteur. Si une équité de 125 % est courante et que le financement moyen se situe entre 140 et 150 %, certains clients dépassent le 175 % ! Une situation problématique que les financiers de la BMO n’hésitent pas à adresser.

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