Après plus de trois décennies consacrées à l’univers du financement automobile, Alain Henry prend un nouveau virage professionnel. Il occupe désormais le poste de vice-président, Services bancaires commerciaux canadiens à la Banque Scotia.

Dans une entrevue accordée à Affaires automobiles, M. Henry a évoqué avec émotion ses années passées dans l’industrie. « Après 31 ans dans le secteur automobile, j’ai fait le tour », a-t-il confié, précisant qu’il partait le cœur rempli de gratitude envers ses collègues, les constructeurs et les concessionnaires avec lesquels il a collaboré pendant toutes ces années.

Une nouvelle ère pour les services bancaires

La transition de M. Henry s’inscrit dans une initiative plus large menée par la Banque Scotia, qui souhaite renforcer sa présence dans plusieurs secteurs d’activités. « La banque s’efforce d’accroître sa présence en tant qu’institution financière dans tous les secteurs verticaux, et pas seulement dans le secteur automobile ou le commerce », a-t-il expliqué à Affaires automobiles, exprimant sa volonté de reproduire ailleurs le succès que la Banque a connu dans le domaine de l’automobile.

Quant à l’avenir de la division de financement automobile de la Banque Scotia, M. Henry se veut rassurant. Il salue l’arrivée de John Kontos, qui succède à John Hiscock, récemment retraité.

Une carrière façonnée par la passion et le défi

Comptable professionnel agréé, Alain Henry a toujours été attiré par les environnements dynamiques. L’un de ses moteurs : relever des défis et bâtir des relations solides avec les concessionnaires. « En collaborant avec eux, j’ai été très impressionné par leur résilience », a-t-il déclaré, ajoutant que la Banque a su évoluer au fil des cycles économiques et des transformations du secteur automobile. « Nous venons de vivre une période très favorable. »

Une passion intacte

Interrogé sur les moments marquants de sa carrière, Alain Henry a avoué qu’il lui était difficile d’en isoler quelques-uns tant l’ensemble de son parcours lui apparaît comme exceptionnel. « Chaque matin, je me réveillais enthousiaste à l’idée de la journée qui m’attendait », a-t-il confié, exprimant l’énergie et la passion qui l’ont animé tout au long de ses 31 années chez Financement auto Banque Scotia.

Pour M. Henry, ce qui fait la richesse du secteur automobile, c’est aussi la ferveur des gens qui y travaillent. « Les personnes travaillant dans le secteur automobile sont très passionnées par leur métier », a-t-il rappelé. Une passion qui, selon lui, transcende les relations d’affaires et contribue au succès des partenariats à long terme.

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