En direct de la deuxième journée de la Rencontre au sommet de la CCAQ, Jean-François Breton s’entretient avec Ian P. Sam Yue Chi, président-directeur général de la CCAQ, pour dresser le bilan d’un événement marqué par une ouverture inédite entre concessionnaires, manufacturiers et acteurs institutionnels. Cette troisième édition confirme la maturité d’un mouvement entamé depuis plusieurs années : celui d’une industrie québécoise en quête de transparence et de confiance retrouvée.

Selon Ian P. Sam Yue Chi, la Corporation « a élargi son spectre d’influence en intégrant les manufacturiers dans le sommet. »

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Vers un langage commun

Les échanges ont permis d’aborder deux enjeux clés : la perte de sens du CSI (indice de satisfaction client), jugé trop mécanique, et la nécessité d’une unité de mesure commune pour évaluer la conformité et la qualité de la relation client. L’objectif est d’établir un cadre partagé entre manufacturiers et concessionnaires pour mesurer concrètement la confiance des consommateurs.

Une structure qui se renforce

La certification progresse rapidement : trois quarts des concessionnaires membres sont maintenant certifiés ou en voie de l’être. Prochaine étape : la création d’un Comité de conformité professionnelle et de discipline, indépendant de la CCAQ, destiné à encadrer les comportements et pratiques déviantes. Ce comité, présidé par « un ancien décideur judiciaire ou un expert en conformité professionnel », pourra aussi juger des concessionnaires non certifiés en cas de manquement grave.

De plus, les représentants et directeurs commerciaux devront suivre une formation obligatoire d’ici le 1er mai 2026, afin d’assurer une meilleure compréhension des principes d’éthique et de conformité. Une réflexion est également amorcée pour instaurer un permis individuel de pratique, inspiré du modèle ontarien.

Maintenir le momentum

La CCAQ prévoit le dévoilement public de la liste des concessionnaires certifiés le 1er mai 2026. Bien qu’elle ne soit pas intiallement prévue, une campagne de communication grand public pourrait voir le jour si les résultats sont concluants et mesurables.

Le sommet a aussi attiré des représentants de l’AMF, de Mobilité Électrique Canada et d’autres provinces, signe que le modèle québécois inspire ailleurs au pays.

En conclusion, Ian P. Sam Yue Chi rappelle que le succès du plan repose sur l’engagement de chacun : « L’avenir de l’industrie est entre vos mains. » Partager