Quotas « verts »: des répercussions sur les prix des autres véhicules, selon l'IDEM

Comme vous le savez probablement, les constructeurs automobiles seront soumis à des quotas de vente de voitures électriques et hybrides dès l’arrivée des modèles 2018. Ceci fait partie des moyens entrepris pour réduire les GES de la province de 37,5 % d’ici 2030 (par rapport aux émissions de 1990).

Règle générale, on note que les constructeurs devront accumuler un nombre de « crédits » équivalent à 3,5 % de leurs ventes au départ. Des augmentations sont prévues au fil des années, jusqu’à ce que cette portion atteigne 22,5%.

Mais selon une publication parue récemment sur le site de l’IDEM, les consommateurs pourraient devoir payer la note de ces quotas, qui affecteraient les prix des véhicules à essence traditionnels.

« Les constructeurs automobiles n’atteindront probablement pas ces objectifs, d’autant plus que le quota de 3,5 % pour 2018 est supérieur à la part actuelle de voitures électriques et hybrides dans les ventes de véhicules automobiles, qui est présentement de 1,08 % », cite Germain Belzile, chercheur associé senior à l’IEDM et auteur de la publication « Le Point – Quotas de voitures électriques : une taxe déguisée ».

Oui, les constructeurs qui ne peuvent atteindre leurs quotas pourront acheter des « crédits » auprès des autres constructeurs qui auront possiblement des surplus, mais ce coût sera ajouté sur les autres véhicules du constructeur, selon l’auteur de l’étude. Ultimement, les ventes diminueront, ce qui aura assurément un impact négatif sur l’industrie.

SOURCE: https://www.iedm.org/fr/72411-le-point-quotas-de-voitures-electriques-une-taxe-deguisee

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