Messieurs, je vais aller droit au but : vous devez traiter les femmes de l’industrie (et à l’extérieur de celle-ci, bien entendu) avec respect et égalité. C’est évident, non ?
Il faut croire que je suis un peu naïf. Avec tout le bruit qu’a fait la campagne #MeToo dans les dernières années, on pourrait penser qu’en 2022, certains se garderaient une petite gêne.
Eh bien, non ! En participant à un événement bien connu cet été, j’ai été témoin de gestes qui, disons-le carrément, sont absolument inacceptables.
Prendre une représentante par la taille et lui dire qu’elle est rendue « votre bonne amie », à trois pouces de son visage, parce qu’elle vous a versé un cocktail en guise de bienvenue à son kiosque, ce n’est plus tolérable.
Je sais, dans l’temps, c’était différent. Je ne suis pas ici pour discuter des mœurs de votre époque. Ce que je sais par exemple, c’est qu’en 2022, des comportements comme ça, ça ne passe pas.
Je suis tout à fait conscient que quelques-uns ne me porteront pas dans leur cœur à cause des propos que je vous tiens aujourd’hui. Certains diront de me mêler de mes affaires. Mais c’est que, justement, ce sont mes affaires. J’ai une mère, une sœur, une femme, trois filles, des amies… et aucune d’entre elles, ni aucune autre femme au monde, ne mérite de se faire harceler.
Voyez ça autrement. Si mon édito vous fait tourner au rouge, les chances sont grandes que je sois en train de vous rendre service. Dites-vous qu’il n’y a plus de place dans notre société pour des agissements de ce genre. Surtout, rappelez-vous que c’est vous qui allez en payer le prix le jour où une femme de l’industrie vous pointera du doigt.