Les retombées du Salon de l’Auto de Québec, format virtuel
Généralement le Salon de l’Auto de Québec serait déjà terminé. Or, pour une deuxième année consécutive, l’organisation ose une présentation virtuelle qui se déroule tout au long des 31 journées que compte le mois de mars. Charles Drouin, directeur général du Salon de l’auto de Québec et chef de la direction de la Corporation Mobilis, a discuté avec AutoMédia des retombées concrètes de cette cuvée numérique du Salon.
« Certes, l’événement en mode virtuel ne rapporte pas les quelque 4,7 millions de dollars en retombées économiques pour la ville que génère habituellement la version en présentiel », reconnaît M. Drouin.
En revanche, grâce à la formule virtuelle, le salon n’a jamais suscité autant de visibilité médiatique. « Nous estimons que les membres de l’équipe de la corporation vont avoir accordé près d’une cinquantaine d’entrevues sur divers sujets d’ici la fin du salon. »
« Chaque entrevue représente une opportunité exceptionnelle de parler de notre industrie qui, rappelons-le, ne recense pas moins de 30 corps de métier et 6000 emplois dans la région. »
140 concessionnaires participants
Charles Drouin tient également à souligner que tous les 140 concessionnaires membres de sa corporation, incluant ceux des camions lourds, participent à l’événement virtuel. « L’an dernier, le mois du salon avait généré plus de 42 000 visites, dont 6000 leads qui ont été redirigés vers les concessionnaires. C’est un pourcentage très élevé. »
« D’ailleurs, ajoute-t-il, les pages consacrées aux concessionnaires constituent la 3e section la plus populaire du site du Mois du Salon de l’Auto après la page d’accueil et celle dédiée au concours. »
Aucun risque de voir le salon physique disparaître
Est-ce que l’avenir pour le salon en mode présentiel est toutefois compromis? « Pas du tout », répond tac au tac Charles Drouin. « Les gens aiment fréquenter les salons pour magasiner leurs véhicules. Selon nos dernières statistiques issues de notre dernier événement en mode présentiel, 44 % des 70 000 visiteurs avaient l’intention d’acheter un véhicule dans les prochains mois. Le tiers d’entre eux ont signalé venir au salon pour justement cristalliser leur décision. »
Pour ces raisons et même plus encore, Charles Drouin demeure convaincu que l’événement reviendra au Centre de foire de Québec dès 2023.
Partager« Après tout, dit-il, le Salon de l’Auto de Québec avec ses 70 000 visiteurs représente le plus populaire des salons de l’auto en Amérique du Nord au prorata de sa population. »