Protocole de reprise progressive du service.

Les Protocoles de service et des ventes de la CCAQ : un super travail d’équipe !

Quand les ateliers de service des concessions automobiles du Québec ont rouvert leurs portes le 15 avril dernier, leurs propriétaires ont pu le faire en suivant les directives énumérées dans un document officiel appelé Protocole de reprise progressive du service.

Quand les salles de montre et les autres départements ont pu ouvrir à leur tour le 4 mai, les concessionnaires ont dû se plier aux règles d’un deuxième document, le Protocole de reprise progressive des ventes.

Ces deux protocoles sont le fruit du travail rapide et réfléchi de la Corporation des concessionnaires d’automobiles du Québec, laquelle a pris soin en plus d’écouter les avis d’un groupe de « sages » afin de garantir la pertinence des mesures à décrire dans le document de travail.

 

Agir au lieu d’attendre

Le confinement venait à peine de commencer que la CCAQ rêvait déjà de « déconfiner » ses quelque 900 membres car, comme se plaît à le répéter souvent Robert Poëti, son président-directeur général, la Corporation représente une industrie qui est l’un des rouages économiques les plus importants de la Belle Province.

La CAAQ s’est donc mise au boulot sans lambiner. Elle avait hâte de présenter au gouvernement un argument du genre : « Nous sommes une industrie responsable qui prend au sérieux la santé et la sécurité de nos employés et de nos clients. Voici la liste de tout ce qu’il faudra faire pour tenir à distance le foutu virus. Si vous êtes d’accord avec ces mesures, nous pourrons ouvrir. »

Les fournisseurs des concessionnaires, ces entreprises qui procurent aux marchands les outils, produits et logiciels qui leur permettent d’optimiser le fonctionnement de leurs commerces, fondaient également de grands espoirs sur l’initiative de la CCAQ car des transactions valant des millions étaient au point mort.

Robert Poëti P.-D.G de la CCAQ
Robert Poëti, président-directeur général de la CCAQ

 

Un comité relevé

Robert Poëti et son lieutenant, Me Ian P. Sam Yue Chi, vice-président directeur général, se sont entourés de concessionnaires et de professionnels aguerris qui ont accepté de participer à plusieurs conférences en ligne afin de dégager les grandes et petites lignes des protocoles.

Ce comité a été constitué de Charles Saillant (Groupe Saillant), Norman E. Hébert Jr (Groupe Park Avenue), Janick Dallaire (associé du Groupe Ouellet), Maxime Vincent (Groupe Vincent), Gilles Poirier (Hull Hyundai), Jean-Michel Simard (L’Équipe Formule) et Martin Taillandier (BMW Canbec).

Roxanne Beaulieu, du Groupe conseil NOVO SST (chargé des Mutuelles de prévention de la CCAQ et qui a « abattu un travail colossal », tient à préciser M. Poëti), s’est jointe aux séances de remue-méninge, de même que Denis Tardif, président de Suly, et Me Frédéric Morin, vice-président – Affaires juridiques, conformité et environnement.

En sa qualité d’avocat de la Corporation, Me Morin a supervisé l’aspect légal des recommandations. Par exemple, le comité a cru pouvoir suggérer des essais routiers où le client testerait l’auto sans la présence d’un vendeur à bord, du moins jusqu’à ce que Me Morin fasse remarquer que les assureurs des concessionnaires ne couvriraient pas ce type de procédure.

 

Un exemple à suivre

Il faut croire que le résultat du travail de la CCAQ et de ses consultants s’est avéré au final d’une qualité indéniable puisque non seulement le gouvernement Legault s’est-il basé sur les deux protocoles pour autoriser la reprise des activités chez les concessionnaires du Québec, mais la CADA (la Corporation des Associations des Détaillants d’Automobiles du Canada, qui inclus bien sûr la CAAQ) et même le Mexique ont utilisé ces documents pour encadrer l’ouverture de leurs propres commerces.

Aujourd’hui, si vendeurs et acheteurs peuvent commercer et transiger au Québec à la condition d’appliquer les mesures énoncées dans les protocoles, ils le doivent aux efforts concertés de la CCAQ et de plusieurs ténors de l’industrie qui, bénévolement, ont montré comment gérer l’ingérable. 

 

Modifications:

L’article ci-dessous a été modifié le 8 mai pour mieux refléter le travail d’équipe qui a mené au succès des nouveaux Protocoles de service et des ventes de la CCAQ

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