Les premiers INEOS Grenadier arriveront au Canada d’ici la fin de l’année

Le nom INEOS fait désormais partie du vocabulaire de l’industrie automobile. Toutefois, contrairement à la plupart des nouvelles marques qui ont fait leur apparition au cours des dernières années, celle-ci n’a rien à voir avec l’électrification des transports, du moins pas pour le moment. Le Grenadier, cet utilitaire pur et dur qu’INEOS Automotive s’apprête à commercialiser au Canada, sera animé par une motorisation 100 % thermique. 

Par sa conception robuste et sa silhouette, ce véhicule cible, entre autres, les passionnés du Defender. À l’origine de la marque Land Rover, cette icône britannique est apparue dans l’après-guerre et sa production a cessé en 2016. Peu après, cette filiale du groupe indien Tata a lancé un nouveau Defender d’allure et de conception nettement plus modernes. 

Il n’en fallait pas plus pour insuffler au milliardaire britannique Jim Ratcliffe, grand patron du groupe INEOS, la deuxième plus grande entreprise pétrochimique au monde, l’idée de donner un « successeur spirituel » au Defender. Or, depuis le 18 octobre dernier, cet héritier existe bel et bien puisqu’il est entré en production dans l’ancienne usine Smart de Hambach, en Alsace. Et d’ici la fin de l’année, les premiers Grenadier devraient fouler le sol canadien. 

 

Plus de 7000 réservations

D’après Greg Clark, le vice-président-directeur d’INEOS Automotive pour les Amériques, le processus de mise en marché de cet utilitaire dans notre pays et chez nos voisins du sud va bon train. « Nous prévoyons toujours commencer l’importation de véhicules au Canada et aux États-Unis durant le quatrième trimestre de 2023 », nous a-t-il confirmé dans un échange de courriels.

En revanche, les prix canadiens et étatsuniens n’ont pas encore été annoncés. Selon M. Clark, ils le seront durant le second trimestre de l’année. Il nous a également appris qu’INEOS maintient un contact étroit avec plus de 7000 consommateurs qui ont réservé un Grenadier pour les garder informés. Dès que les prix seront annoncés, le constructeur ouvrira son carnet de commandes pour confirmer ces réservations et en ajouter de nouvelles.

Greg Clark est le vice-président-directeur d’INEOS Automotive pour les Amériques.

Nous n’avons cependant pas été en mesure de savoir quelle proportion de ces réservations provient de consommateurs canadiens. De plus, les noms des concessionnaires qui représenteront la marque sur ce continent, dans les deux pays, restent inconnus pour le moment. Dans son message, M. Clark affirme simplement qu’ils seront dévoilés « un peu plus tard. »

Entre-temps, INEOS poursuit une tournée promotionnelle amorcée en février chez nos voisins du sud. Des séances d’essais organisées dans certaines grandes villes étatsuniennes permettent aux acheteurs potentiels de se familiariser avec le Grenadier. Au courant du mois de mai, cette tournée fera d’ailleurs un arrêt à Toronto et à Vancouver. Au moment d’écrire ces lignes, Montréal ne figure toutefois pas au calendrier de cette activité promotionnelle.

Origines d’INEOS, un nom étrange

Vous vous interrogez peut-être sur l’origine du nom INEOS ? L’édition de septembre 2013 d’Inch, le magazine publié par ce consortium, nous apprend qu’en 1998, au moment de finaliser l’acquisition de l’entreprise pétrochimique, qui s’appelait jusque-là Inspec Ethylene Oxide and Specialties, Jim Ratcliffe a dû lui donner un nouveau nom. Pour ce faire, il a consulté des dictionnaires de latin et de grec.

Sa recherche lui a permis de découvrir que le terme « Ineo » signifie commencer en latin, alors que « Éos » est le nom de la déesse grecque de l’aurore et « Neos » un mot signifiant nouveau et jeune. Composé des initiales de l’ancien vocable, l’acronyme INEOS s’est imposé de lui-même pour signifier : « l’aube de quelque chose de nouveau et d’innovant ».

 

L’INEOS Grenadier en action dans un environnement prédestiné.

 

 



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