# 3 Les mauvaises infos
Pour que l’on puisse donner une autorisation en quelques secondes, il faut que la qualité de l’information fournie soit parfaite.
Il y a des directeurs commerciaux qui arrondissent les coins.
« S’il a devant lui un retraité doté d’un revenu mensuel de 1 600$, un F&I pourrait choisir d’inscrire 2 500$ sur son écran. À ses yeux, ce n’est même pas de la fraude. Mais je vais devoir approuver un prêt à partir d’une mauvaise information. Nous approuvons à partir de renseignements comme le revenu du client, le montant de son loyer (location ou hypothèque), son adresse, sa date de naissance et son numéro d’assurance sociale. Ces cinq critères suffisent pour que la banque approuve un prêt en une seconde ! Mais si tu fais une seule erreur avec ces infos… »