Jaguar Land Rover frappé par une cyberattaque qui perturbe ses activités

Jaguar Land Rover (JLR), filiale du groupe indien Tata Motors, a annoncé hier qu’une cyberattaque avait gravement perturbé ses opérations de vente et de production. Déjà fragilisé par les tarifs douaniers plus élevés aux États-Unis, le constructeur britannique fait face à un nouveau revers.
Systèmes informatiques paralysés
Selon un communiqué publié sur son site web, JLR a dû interrompre une partie de ses systèmes informatiques afin de contenir l’intrusion. L’entreprise affirme toutefois n’avoir trouvé aucune preuve indiquant que des données de clients auraient été compromises.
« Nous travaillons activement à redémarrer nos applications globales de manière sécurisée et contrôlée », a indiqué le constructeur.
En attendant, certains employés de l’usine de Halewood, en Angleterre, ont été priés de rester à la maison jusqu’à ce que la situation soit rétablie, rapportent les médias locaux.
Une période critique
La panne est survenue à un moment particulièrement sensible : le 1er septembre, date de lancement des nouvelles plaques britanniques « 75 », marquant l’année 2025. Un rendez-vous important pour les concessionnaires, qui comptent sur cette période pour stimuler les ventes de véhicules neufs.
Multiplication des cyberattaques
JLR n’est pas un cas isolé, plusieurs grandes entreprises britanniques ont récemment été victimes de cyberattaques. Le détaillant Marks & Spencer a dû suspendre ses commandes « click and collect » pendant près de quatre mois après une intrusion. De son côté, le Co-op Group a également rapporté une tentative de piratage au printemps dernier.
Ce nouvel incident illustre l’ampleur croissante des menaces informatiques visant les acteurs industriels et commerciaux, contraints d’investir massivement pour protéger leurs systèmes et données.
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