L’IA en concession à l’honneur au Sommet de la CCAM 2026

Alors que les concessionnaires aux quatre coins de la province adoptent de plus en plus l’intelligence artificielle dans leurs opérations quotidiennes, certains cherchent encore à comprendre la pertinence de ce type d’outils dans le domaine automobile ou se posent des questions à son sujet. C’est précisément pour répondre à ces interrogations, démystifier l’IA et explorer ses applications concrètes que le Sommet de la CCAM 2026 proposera un panel entièrement consacré à l’intelligence artificielle.
Pour rappel, l’événement se déroulera le 14 janvier prochain à l’Hôtel Intercontinental de Montréal, les billets sont en vente dès maintenant sur le site de la CCAM.
Un changement de société bien réel pour les concessions
Pour Aurélien Debec, président de aConnect et animateur du panel L’intelligence artificielle en concession : outils et intégration, l’IA ne représente pas qu’une simple avancée technologique, mais bien un véritable changement de société. Il compare d’ailleurs son impact à celui de l’électricité à son époque : « une énergie invisible qui transforme en profondeur les usages, les organisations et la relation client ». Dans le secteur automobile, cette transformation est déjà bien réelle.
Selon lui, l’IA, et plus particulièrement l’IA vocale, ne modifie pas seulement les outils utilisés en concession. « Elle redéfinit la notion même de disponibilité, de réactivité et d’expérience client. Les concessions qui l’adoptent ne font pas plus de technologie : elles font mieux avec leurs équipes existantes », souligne-t-il. L’objectif n’est donc pas de remplacer l’humain, mais de lui permettre de se concentrer sur ce qui crée réellement de la valeur.
Une technologie à implanter avec intention et discernement
L’un des enjeux majeurs demeure toutefois l’implantation. Aurélien Debec rappelle que le principal risque ne réside pas dans l’IA elle-même, mais dans une mauvaise intégration. Déshumaniser la relation client, déployer l’IA comme un simple gadget technologique ou encore négliger la mesure de son impact sur les équipes et l’expérience client sont autant de pièges à éviter. « L’IA doit être pensée comme un outil opérationnel au service de l’humain, et non comme une fin en soi », insiste-t-il.
Contrairement à certaines craintes persistantes, les concessionnaires n’ont pas à redouter l’arrivée de l’IA. Au contraire, ils gagnent à mieux la comprendre. L’IA vocale, explique-t-il, ne remplace ni les conseillers, ni les réceptionnistes, ni les vendeurs. Elle prend plutôt en charge les tâches qui surchargent les équipes au quotidien : les appels manqués, les périodes de pointe comme la saison des pneus, les rappels répétitifs ou encore la qualification de base des demandes. Résultat : « les humains se concentrent sur la valeur, pas sur la gestion du débordement ».
Une présentation concrète, chiffrée et ancrée dans la réalité du terrain
C’est dans cette perspective que sera présentée le panel L’intelligence artificielle en concession : outils et intégration, le 14 janvier 2026. Les participants pourront découvrir des données nord-américaines sur l’adoption de l’IA en concession, un cas réel basé sur un mois d’exploitation dans trois concessions, ainsi que des cas d’usage illustrés par des extraits audio permettant d’entendre comment un agent vocal IA interagit réellement avec un client.
« Mon objectif n’est pas de vendre une technologie, mais de montrer ce que l’IA fait déjà aujourd’hui dans les concessions », conclut-il, convaincu que l’intelligence artificielle s’impose désormais comme un levier incontournable de performance humaine dans l’industrie automobile.
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