L’arrivée de Germain Goyer chez AutoMédia et un regard sur l’industrie

Dans cet épisode du Balado AutoMédia, Jean-François accueille un nouvel invité… qui devient officiellement un nouveau collègue ! Germain Goyer, occupera désormais le poste de rédacteur en chef d’AutoMédia et coanimateur du balado.
L’entretien sert autant d’introduction à son parcours que de réflexion approfondie sur l’année 2025 dans l’industrie automobile québécoise et sur ce qui attend les concessionnaires en 2026.
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Une histoire de passion
Germain revient d’abord sur son cheminement, animé depuis l’enfance par une passion profonde pour l’automobile. Après une décennie de journalisme axée sur le produit et les consommateurs, il se rapproche désormais du quotidien des concessionnaires, un univers qui l’a toujours fasciné. Déjà collaborateur ponctuel du magazine, il intègre maintenant le cœur de la rédaction, où il contribuera à l’orientation éditoriale et à la production de contenu multiplateforme. Pour lui, AutoMédia doit demeurer un média fait avec les concessionnaires : il invite d’ailleurs les acteurs de l’industrie à partager davantage leurs nouvelles, leurs enjeux et leurs perspectives. L’objectif reste le même : raconter ce qui se passe réellement sur le terrain et donner la parole à ceux qui le vivent au quotidien.
Les faits marquants de 2025
La conversation revient sur les événements qui ont façonné l’année. Pour Germain, le revirement de Stellantis, qui abandonne son virage électrique pour ramener les moteurs V8, est l’un des plus frappants. Nissan tente de redresser la situation, particulièrement chez Infiniti, tandis que Honda semble enfin retrouver un niveau d’inventaire plus normal. L’année aura toutefois été difficile pour les concessionnaires, forcés de composer avec le retrait puis l’abandon des subventions fédérales, la baisse annoncée du programme québécois et la perception erronée selon laquelle les véhicules électriques génèrent des marges élevées.
Sur le plan marketing, plusieurs groupes ont revu leurs investissements publicitaires et misé davantage sur le contenu organique, alors que conseillers et dirigeants prennent plus fréquemment la parole sur les réseaux sociaux.
Ce qui attend l’industrie en 2026
Les deux animateurs prévoient un marché électrique plus réaliste, où la valeur de revente deviendra un enjeu central. Ils surveilleront également la progression des nouvelles marques ainsi que l’arrivée éventuelle des constructeurs chinois, dont la percée en Amérique du Nord semble désormais inévitable.
L’épisode se conclut sur une invitation à l’industrie : collaborer afin de permettre à AutoMédia de continuer à refléter fidèlement la réalité des concessions du Québec.
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