Je suis vendeur automobile depuis un an et demi, et si j’ai choisi ce métier, c’est parce que j’aime aider les gens, les conseiller, mais surtout leur apprendre à mieux comprendre le monde de l’automobile. La majorité des clients magasinent une voiture une fois tous les cinq ou six ans. C’est un achat important, parfois stressant, et ce n’est pas évident de s’y retrouver dans tout ce qui existe sur le marché. Mon travail, c’est de leur simplifier les choses, de les écouter et de les guider pour qu’ils repartent avec un véhicule qui correspond à leurs vrais besoins. Article rédigé par Jean-Thomas Gagné, conseiller aux ventes chez Kia Lévis

 

Créer une relation de confiance avec chaque client

Ce que je préfère, c’est le contact humain. Ce moment où je sens que j’ai vraiment pu faire une différence, que j’ai enlevé un poids ou de l’incertitude chez un client. Magasiner un véhicule, ce n’est pas toujours agréable. Il y a de la pression, des questions, des hésitations. Moi, je suis là pour rendre l’expérience plus simple, plus claire, sans forcer personne.

Jean-Thomas Gagné, conseiller aux ventes chez Kia Lévis

Un bon vendeur, selon moi, c’est d’abord quelqu’un qui sait écouter. Avant même de parler de voitures, il faut comprendre ce que le client cherche – même s’il ne le sait pas encore lui-même. C’est souvent le cas. Des gens arrivent en concession un peu perdus, ils regardent sans trop savoir quoi chercher. Ce n’est pas un problème. Au contraire, j’apprécie ces moments-là. On prend le temps d’en jaser, de voir ce qu’ils aiment ou non, et tranquillement, on trouve ensemble le bon véhicule. Et quand ça clique, c’est encore plus satisfaisant.

 

Transparence, écoute et accompagnement

Aujourd’hui, un des défis à la concession où je travaille, c’est le manque d’inventaire. Certains modèles populaires sont difficiles à obtenir rapidement, et ça fait partie de la réalité actuelle. Mais moi, je dis souvent que c’est une bonne nouvelle : ça veut dire que les clients aiment nos véhicules, que la demande est là. Cela dit, notre responsabilité, c’est d’être honnête. Pas question de promettre un délai irréaliste ou de vendre du rêve. On explique clairement la situation, on regarde si le client est pressé ou non, et on propose des solutions réalistes. L’important, c’est que le client se sente respecté et bien informé.

Et oui, la négociation revient souvent. Beaucoup de gens sont encore habitués à l’idée d’avoir des rabais, des cadeaux, des pneus d’hiver gratuits. Et je comprends ça. Mais chez Kia, qui est une marque à volume, ce n’est pas le profit par véhicule qui compte : c’est la quantité et la satisfaction globale des clients. Ce que je leur explique, c’est qu’on ne peut pas toujours offrir ce qu’ils espèrent, mais qu’on va être transparents. Parfois, un « gros rabais » ailleurs, c’est juste une illusion : à la fin, tu paies autant, voire plus, qu’avec un vendeur qui a été honnête dès le début.

Je viens d’arriver chez Kia Lévis après un passage dans une autre concession Kia. Ce que j’ai retrouvé ici, ce sont des valeurs qui me ressemblent : transparence, accueil, esprit d’équipe et respect de chaque client. Ici, on veut que les gens se sentent bien dès qu’ils entrent, et ça se reflète autant dans la vente et au service qu’aux pièces. On travaille comme une famille, avec les collègues et avec les clients.

Être vendeur aujourd’hui, ce n’est pas juste vendre une voiture. C’est guider, informer, bâtir une relation de confiance et faire vivre une belle expérience. Et ça, c’est ce que j’essaie de faire chaque jour. Partager