Kenny Rua, un représentant des ventes chez Zeigler Honda (Milwaukee, États-Unis), s’est vu montrer la porte à la suite d’une vidéo TikTok ayant fait le tour des réseaux. La vidéo, maintenant supprimée, a été vue plusieurs centaines de milliers de fois et a suscité de nombreuses réactions négatives.

 

Une blague de mauvais goût

Publiée sur son compte personnel, le vendeur a participé à la trend you look happier (tu as l’air plus heureux). Dans cette vidéo, il justifie sa joie par le fait d’avoir vendu un véhicule 10 000 $ au-dessus du prix affiché à une mère monoparentale. Une action condamnée par le concessionnaire lui-même dans un communiqué envoyé aux médias : « Ses actions ne reflètent pas les valeurs que nous défendons en tant que concession et communauté de professionnels. » La concession a également affirmé que cette transaction n’avait pas eu lieu.

Outre la mauvaise visibilité sur les réseaux, la concession a connu une forte augmentation du nombre de plaintes et de mauvais avis. Plusieurs autres concessions du groupe Zeigler Autos ont également dû fermer leurs réseaux sociaux depuis la publication de cette vidéo.

 

Sa mise à pied

Suite à la suppression de la vidéo, Kenny Rua a publié une vidéo d’excuses dans laquelle il présente ses excuses aux mères monoparentales et explique être lui-même un parent célibataire. « Je sais ce que c’est que de mener ce combat. … Je ne peux pas revenir en arrière. Je ne peux qu’assumer mes responsabilités. » Dans cette vidéo, il confirme également avoir perdu son emploi.

Dans son communiqué, la concession avait annoncé la décision « de se séparer du vendeur responsable d’une récente vidéo TikTok qui a faussement représenté nos pratiques commerciales, et ce, indépendamment de son intention. »

 

Une leçon à garder

Cette affaire rappelle l’importance de la responsabilité individuelle à l’ère des réseaux sociaux. Une simple vidéo, tournée sur un ton humoristique mais mal perçue, peut rapidement nuire à la réputation d’une personne et d’une entreprise entière. Les concessionnaires, comme de nombreuses autres organisations, doivent redoubler de vigilance en matière d’image publique et de communication en ligne. Pour les employés, c’est également un rappel que chaque publication peut avoir des conséquences réelles sur leur carrière et sur la confiance des clients. Partager