Rendons à Daniel…

Dans le dernier numéro d’AutoMédia (juillet-août 2019), Daniel Lafrance signait le dernier éditorial de sa brillante carrière. Pour être franc, je m’y attendais, il m’avait prévenu il y a de cela quelques mois, mais je croyais bien – j’espérais, en fait – qu’il finirait l’année avec nous. Mais quand l’appel de la famille se fait entendre, il n’en existe pas de plus important au monde !

Je connais Daniel depuis quelques décennies. La première fois que je lui ai vraiment parlé, c’était pour me faire pardonner. J’étais allé le rencontrer à son ancien bureau de Trader sur la Côte-de-Liesse. Je ne me rappelle plus très bien pour quelle raison – je suis persuadé que sa mémoire d’éléphant, elle, s’en souvient –, mais je sais que j’avais commis un faux pas professionnel à son égard et je tenais à m’excuser en personne.

J’ai découvert alors un homme d’une grande sensibilité. Je savais déjà qu’il était un as organisateur – il est allé le démontrer une nouvelle fois un peu plus tard en réorganisant de A à Z la structure éditoriale d’Auto123 –, mais j’ai réalisé ce jour-là à quel point les relations humaines importaient plus que tout à ses yeux. Comme ce sont des valeurs auxquelles je crois aussi, je dirais que c’est à partir de ce moment-là que j’ai commencé à le considérer comme un ami.

En 2012, cela faisait déjà trois ans que j’avais cédé le contrôle du magazine Auto Journal que j’avais fondé en 1997 – la toute première publication francophone dédiée à l’industrie automobile du Québec – quand je reçois un coup de fil de Daniel. Une rencontre s’ensuit et il n’a pas eu besoin de 20 minutes pour me convaincre de replonger dans l’univers des concessionnaires en démarrant AutoMédia.

« Avec notre expérience combinée du milieu et nos réseaux de contacts, nous allons pouvoir réinventer la roue ! », m’avait-il annoncé en substance.

 

Il a vu juste

Par exemple, ce fut très souvent grâce aux antennes de Daniel et à son flair si AutoMédia a acquis la réputation d’un chasseur de « scoops » hors pair. Il arrivait toujours à tout savoir avant tout le monde; il ne nous restait plus qu’à écrire l’histoire et à la publier.

Nous avons déjà prévu d’embaucher une bonne demi-douzaine de correspondants supplémentaires juste pour essayer de remplacer Dan. Heureusement, ça constitue exactement le genre de défis excitants dont il parlait, ceux qui enrichissent notre quotidien.

Merci pour tout, monsieur Lafrance !

 

 

Sur la photo

Marie-France Tremblay, conseillère principale communications et marketing Groupe PPP avec le couple Ghislaine Benoit et Daniel Lafrance.

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