Relationniste en chef de Ford : Retraite méritée pour Christine Hollander

Lorsqu’on accole le chiffre « 33 » devant la traditionnelle expression « années de loyaux services », on devine immédiatement deux vérités au sujet de la personne concernée par cette formule consacrée : l’heure de sa retraite a sonné et elle n’a pas détesté son employeur.

En fait, au sujet de son poste de directrice des communications de Ford du Canada, Christine Hollander déclare sans détours : « J’ai toujours dit à tout le monde que j’avais le meilleur job au monde ! »

Ce qui explique sans aucun doute sa carrière aussi longue qu’heureuse, et son bonheur à le répéter devant une vingtaine de journalistes automobiles qui, en secret, lui ont organisé un lunch d’adieu dans un pub irlandais de l’Ouest de l’île avec la complicité de Paul Bissonnette, son compagnon de vie (et de course).

 

Une vocation est née

Après avoir passé 10 ans à cumuler diverses fonctions chez Ford Crédit, Mme Hollander a commencé sa mission de relationniste en 1998. La voilà avec un petit bureau, quatre ou cinq voitures de presse (contre une centaine aujourd’hui) et une liste d’une vingtaine de journalistes qui veulent tous conduire la nouveauté de Ford ou de Lincoln avant leurs collègues.

En guise de mise en bouche, l’un d’eux, d’ailleurs, déboule sans prévenir dans le cubicule de la verte PR et la somme de lui « prêter des chars » à grand renfort de termes liturgiques.

Telle fut l’initiation de Christine à la jungle des chroniqueurs automobiles dont quelques-uns (ok, plusieurs) ne possèdent qu’une seule chose plus volumineuse que la passion qui les anime : leur ego.

Ce sont toutefois ces mêmes scribes québécois (plus « vocaux » que ceux du ROC, a confessé l’imminente retraitée) qui en ont profité pour souligner devant la fêtée comment, au fil des décennies, elle avait su éviter parfois des catastrophes et des incidents diplomatiques grâce à son professionnalisme, sa patience, son doigté et son fabuleux sourire, du moins quand elle n’entrait pas elle-même dans la chambre d’hôtel que la réception lui avait assignée pour s’apercevoir que « son » lit était déjà occupé, ronflements à l’appui, et ce, deux fois plutôt qu’une, coup sur coup, à minuit…

 

 

Pour bien saisir l’ampleur du boulot abattu par cette dame, notons que son bientôt ex-employeur a cru plus prudent de la remplacer, officiellement à compter du 1 octobre, en scindant son mandat pancanadien entre quatre collègues.

 

Dur, dur à remplacer

Les histoires du genre ont fusé en masse, de même que les louanges, assez en tous les cas pour que Christine échoue à retenir des larmes.

Pour bien saisir l’ampleur du boulot abattu par cette dame, notons que son bientôt ex-employeur a cru plus prudent de la remplacer, officiellement à compter du 1 octobre, en scindant son mandat pancanadien entre quatre collègues.

Au nom de toute la gente journalistique du Québec qui aime faire vroum-vroum, chère Christine, mille mercis et douce retraite !

 

Sur la photo d’entête

Paul et Christine (avec les fleurs de la journaliste Nadine Filion) sont entourés (à l’avant-plan) de Michel Crépault, Daniel Rufiange, Louis-Philippe Dubé, Éric Descarries et Gabriel Gélinas ; (à l’arrière-plan) Luc Gagné, Denis Duquet, Vincent Aubé, Germain Goyer, Steve Spence (des Services Spenco qui bichonne les voitures de presse de Ford), Antoine Joubert, Sylvain Raymond, Benoit Charette et Yohan Leduc. Plusieurs autres chroniqueurs, ayant dû s’absenter, ont salué par écrit les mérites de la fêtée.

 

 

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