Fabien Adam, premier directeur du service CIBC Auto Finance, produits bancaires personnels

Le prêt auto CIBC : un allié de plus pour les concessionnaires

En avril 2018, la Banque CIBC a réintégré le marché du financement automobile au Québec après 20 ans d’absence. « C’est un retour qui présente plusieurs avantages en ces temps de pandémie », signale Fabien Adam, premier directeur du service CIBC Auto Finance, produits bancaires personnels, en entrevue avec AutoMedia.

 

D’abord, pourquoi ce retour après une si longue absence ? 

La Banque CIBC était la seule des grandes banques canadiennes à ne pas être présente dans le financement automobile au détail. Nous avons donc amorcé notre retour en Ontario en 2015. Après des essais fructueux, nous avons proposé ce service à notre clientèle du Québec. Rapidement, la relance de ce service a contribué à faciliter le financement des particuliers, et notamment le financement de nos propres clients CIBC. Ils étaient nombreux à nous demander ce type de produit. Désormais, nous pouvons offrir aux clients de la Banque CIBC un meilleur accès à nos solutions de prêt et leur permettre d’effectuer plus facilement leurs opérations bancaires au moment, à l’endroit et de la façon qui leur convient.

 

Et quelle est la réponse des consommateurs ?

Excellente ! Déjà plus de 750 concessionnaires neufs et d’occasion du Québec font affaire avec nous. Dans la province, cela représente maintenant environ 25 % de tous nos concessionnaires partenaires. D’ailleurs, le Québec constitue notre deuxième plus important marché de financement automobile au Canada. 

 

Quelles sont les particularités de votre prêt automobile ?

Il s’agit d’un financement prime. Nous n’intervenons pas dans le prêt de seconde chance. Nos clients peuvent bénéficier d’un prêt auto d’au minimum 5000 $. Ils peuvent le rembourser sur une période allant jusqu’à huit ans, sans mise de fonds. 

 

Comment se passent les affaires en ces temps de pandémie de COVID-19 ?

Puisque les salles d’exposition dans les concessions étaient fermées en avril, les demandes de prêts ont été inexistantes. Mais le marché a repris en mai et nous assistons à une belle reprise. Nous avons déjà atteint près de 80 % du volume d’affaires que nous avions avant le confinement. À nos yeux, le marché automobile présente des signes de relance très encourageants. Il y a toutefois quelques changements en ces temps de pandémie. À la Banque CIBC, nous avons noté que le montant du financement demandé a augmenté d’au moins 10 % à 15 %. 

 

Comment expliquez-vous cette hausse du montant du prêt ? 

Il semble que le montant du dépôt pour l’achat du véhicule soit moins élevé. La valeur du véhicule d’échange a également baissé. Néanmoins, il est encore trop tôt pour se prononcer s’il s’agit d’une tendance forte. Les constructeurs ont dû arrêter leur production pendant deux mois, ce qui va entraîner un manque de véhicules neufs sur le marché. Il pourrait y avoir des ajustements. 

 

Parlez-nous du virage numérique entrepris en ces temps de COVID-19.

Le marché du financement automobile est en train de changer. Déjà qu’il y avait des demandes de la part des clients pour effectuer des transactions numériques, le confinement a accéléré le mouvement. Afin de faciliter la vente de véhicules, CIBC Auto Finance permet les demandes de prêt auto par courriel.

 

N’y a-t-il pas des risques de fraudes ?

Nous sommes conscients que le commerce électronique ouvre la porte aux fraudeurs. Dès que le cybercommerce s’est invité dans l’univers automobile ce printemps, nous avons effectivement constaté un certain nombre de demandes douteuses. Cela dit, à la Banque CIBC, nous utilisons les meilleurs outils et technologies en matière de protection pour les transactions numériques. Certes, l’arrivée du cybercommerce demande plus de vigilance, mais les avantages sont plus nombreux. La Banque CIBC, comme les autres grandes banques canadiennes, a la réputation d’agir selon des modes traditionnels. C’était le cas avant la COVID-19 et ce le sera une fois la crise passée. Nos suivis de prêts sont toujours aussi étroits.

 

Croyez-vous qu’il y aura davantage d’achats de véhicule en ligne ? 

La consommation vit actuellement un virage. On peut s’attendre à voir des changements dans le processus d’achat. Il y a de fortes chances qu’une bonne partie du processus s’effectue en ligne et que la confirmation de l’identité du client se fasse au moment de la livraison du véhicule. À la Banque CIBC, nous étudions actuellement la possibilité de permettre les signatures numériques pour les transactions automobiles. D’ailleurs, nous le permettons déjà pour les hypothèques…

 

 

 

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