LE CHOIX D’ÊTRE LÀ

Au moment d’écrire ces lignes, la majorité des concessions d’automobiles du Québec étaient fermées, sauf pour des services jugés essentiels. Mais vous ne vous tournez pas les pouces.

Durant la période de confinement obligatoire, vous avez dû voir et revoir l’impact financier qu’aura la crise sur votre commerce (un confinement qui se poursuit peut-être encore). Grâce au télétravail, vous adaptez votre modèle d’affaires à la réalité.

Et cette réalité, par les temps qui courent, est instable comme des sables mouvants. Quant au futur, il est encore plus insaisissable. Une seule certitude : plus rien ne sera jamais pareil.

Même lorsque la soi-disant normalité sera de retour, on ne pourra faire comme avant. Ni personne ni aucune nation. Car la COVID-19 « vaincue » (on ne triomphe pas d’un virus, on amenuise ses conséquences – auto-immunité, vaccin, etc., et lui s’adapte), une autre prendra la relève, tôt ou tard.

Dans la mesure du possible (lire : selon l’état de leurs finances), les pays ne pourront plus se permettre de manquer de lits ou de matériels médicaux en prévision du prochain fléau. Chaque pays devrait se doter d’un syndic de copropriété et entasser dans le Fonds de prévoyance pas mal plus que l’habituel 5 % des frais de condo. Au cas où.

Autant de chocs et de bouleversements créent des nouvelles. Pour un média, c’est la manne, du moins en théorie. Car bien avant la crise de la COVID-19 existait la crise des médias. Les journalistes veulent bien informer, mais qui paiera leur travail si les annonceurs manquent à l’appel ?

 

Notre mission: informer

Une situation qui s’est brutalement imposée à AutoMédia. Alors, on fait quoi ? Nous avons fait le choix d’être là. Notre mission, c’est celle d’informer. Notre devoir, c’est de rester debout dans la tempête pour communiquer. Coûte que coûte (ou presque).

L’annonceur qui n’annonce pas présentement n’est pas un vilain pour autant, tant s’en faut. De un, il est normal de penser d’abord à sa survie. De deux, des compagnies dépensent une fortune en mesures spéciales pour aider les concessionnaires, certaines allant jusqu’à préserver du chômage tout leur personnel. Alors, oui, le budget pour les médias écope, mais ce n’est pas de gaieté de cœur.

 

Merci

Cela dit, des compagnies ont trouvé les ressources pour soutenir ce numéro d’AutoMédia, sans oublier son pendant sur le Web. Permettez que j’en profite pour les remercier publiquement : AutoCap Fusions & Acquisitions, BMO, CIBC, Desjardins, Pedlex, Produits Avantage Plus, Solution Globale Automobile, SSQ Assurance et TRADER.

Merci aussi à nos gouvernements. Je me suis prémuni du Programme fédéral des Subventions salariales pour les employeurs tandis que tous nos pigistes ont la possibilité de bénéficier de la Prestation canadienne d’urgence (PCU).

Merci aussi à mon épicier, mon pharmacien, mon pompiste, les préposés du CHLSD local, les livreurs, bref, merci à cette incroyable armée de gens, souvent bénévoles, qui sauvent littéralement des vies.

Vous lirez huit pages consacrées à la COVID-19, notamment sur des stratégies pour amoindrir ses effets sur votre gagne-pain. Nous aurions préféré que notre Dossier F&A sorte à un moment où le bureau de vos directeurs commerciaux bourdonne d’activités, mais son angle – la satisfaction de la clientèle – s’inscrit dans une crise où tout le monde se creuse les méninges pour rassurer des consommateurs inquiets, voire effrayés.

Bonne lecture (cette crise n’aura pas eu que des côtés sombres si on considère comme positif le fait d’avoir plus de temps à soi pour lire), restez en santé et n’oubliez pas ce qu’une maison sur deux dans ma rue me rappelle à chacune de mes marches quotidiennes grâce aux arcs-en-ciel collés dans les fenêtres : ça va bien aller !

 

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