Impossible d’être contre la vertu, mais…

J’ai assisté le 18 janvier dernier à ma énième Soirée Avant-Première Bénéfice du 76e Salon international de l’auto de Montréal (ça fait longtemps que je ne compte plus le nombre de soirées passées dans des avant-premières, autant à Montréal qu’à Québec, Toronto ou ailleurs…). Et j’ai remarqué une tendance : depuis quelques années, ces soirées-bénéfices endossent toutes sortes d’œuvres caritatives.

Impossible d’être contre la vertu. Ces soirées sont de plus en plus efficaces et bénéfiques pour leur cause respective. Par exemple, encore une fois cette année, la Soirée Avant-Première Bénéfice du SIAM a amassé une somme record de 1 024 289$. Tout cet argent a été déposé dans les coffres dégarnis de quelques hôpitaux de la région de Montréal. Je dis bravo !

 

De VIP à Tout-le-Monde

Pour le SIAM, c’est en 2005 que la décision a été prise de transformer  la soirée Gala réservée aux gens de l’industrie automobile en une chic soirée philanthropique. Je ne sais pas exactement qui a lancé cette tradition, mais elle s’est répandue rapidement dans plusieurs autres salons avec un format similaire

La formule est simple : ouvrir la soirée au grand public moyennant un prix d’entrée (225 $ cette année pour le SIAM). La réponse fut plutôt rapide : en quelques années seulement, l’assistance, alors composée uniquement des gens du milieu de l’automobile, s’est vue rejointe par Monsieur et Madame Tout-le-Monde prêts à débourser la coquette somme demandée en échange du privilège de voir en primeur les nouveaux modèles de l’année, tout en posant un geste charitable.

 

Où étiez-vous ?!

Donc, j’aide la communauté, comme tout le monde, en achetant un billet pour la cause. Cependant, je me rappelle des soirées Gala d’il y a quelques années où je croisais à chaque pas quelqu’un que je connaissais. Quelqu’un de mon industrie ! Or, depuis que l’accès au Gala est général, je ne vois plus la moitié des gens que j’espérais voir, pas même en me rendant à leur kiosque, car eux aussi se promènent et se perdent dans la foule. Bonne chance pour les entrevoir dans les allées bondées. Dans les jours qui ont suivi le Gala, je me suis fait bombarder par la sempiternelle question: « Étais-tu à la Soirée VIP ? Je ne t’ai pas vu… »  

C’est que nous étions 5 000 ce soir-là au Palais des Congrès ! Les chances de gagner avec un gratteux de Loto-Québec étaient meilleures que de se croiser entre deux stations gastronomiques !

Heureusement, il restera toujours d’autres occasions pour nous rencontrer dans un cercle un peu plus intime. Et si ça ne suffit pas, tournons-nous vers les réseaux sociaux, qui sont rapides et parfois productifs, à défaut d’être VIP…

 

Partagez l'article

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest
Retour en haut