Ventes de véhicules d'occasion au Québec en 2019. Dossier remarketing et véhicules usagés AutoMédia.

DOSSIER CHIFFRES ET STATISTIQUES SUR LES VENTES DE VÉHICULES D’OCCASION AU QUÉBEC

En 2017, 743 040 véhicules d’occasion ont été vendus au Québec. Cela représente environ le quart des 2 969 000 ventes de véhicules d’occasion effectuées au Canada. Selon Brian Murphy, vice-président Recherche et Éditorial, Canadian Black Book, le Québec représente généralement 20 à 25 % des ventes de véhicules d’occasion à travers le pays.

 

LES VENTES DE VÉHICULES D’OCCASION PAR TYPE DE MARCHAND

Au Canada, les ventes de véhicules d’occasion sont réparties presque également entre les concessionnaires de véhicules neufs, les concessionnaires de véhicules usagés, ainsi que les particuliers. Au Québec, en 2017, ce sont les concessionnaires de véhicules usagées qui ont la cote avec environ 40% des ventes de véhicules usagés qui leur sont attribués. Les particuliers raflent environ 35% de la tarte, tandis que les concessionnaires de véhicules neufs obtiennent environ 25% des ventes de véhicules d’occasion dans la Belle Province. 

Prix des véhicules d'occasion au Québec en 2017

PRIX DES VÉHICULES D’OCCASION

Le prix des véhicules sur le marché de l’occasion au Canada est largement soutenu par l’exportation vers les États-Unis. Nous comptons entre 200 000 et 300 000 véhicules exportés par année.

« Depuis les sept dernières années, l’indice de rétention des véhicules d’occasion du Canadian Black Book, qui étudie les prix de gros des véhicules de 2 à 6 ans dans une vingtaine de segments différents, indique une augmentation annuelle d’environ 4 % du prix de gros des véhicules d’occasion.

Il est fort probable que cette année nous observions une baisse de prix de 3 à 4 %. Le déclin est d’ailleurs entamé avec une baisse de 0,5 % depuis les derniers mois.

Cette tendance n’est peut-être pas idéale pour les grossistes, mais elle devrait donner lieu à une bonne année pour l’ensemble du marché de l’occasion », explique M. Murphy.

« N’oublions pas que le prix des véhicules sur le marché de l’occasion au Canada est largement soutenu par l’exportation vers les États-Unis. Nous comptons entre 200 000 et 300 000 véhicules exportés par année. Les gens pensent souvent qu’il s’agit juste des camionnettes. En fait, ce sont tous les segments qui sont affectés. Tant que le dollar restera sous la barre de 0,80 $ à 0,84 $ américain, la tendance devrait se maintenir », conclut Brian.

 

En 2018, le prix moyen au Québec était de 17 900 $ contre 22 500 $ au Canada.

Par contre, chez J.D. Power, qui analyse les données de plusieurs dizaines de milliers de transactions par année, la baisse des prix des véhicules d’occasion ne s’est pas encore pointé le bout du nez.

« Une façon d’expliquer l’augmentation continue des prix, c’est que les véhicules qui reviennent aujourd’hui sur le marché sont des véhicules à la base plus coûteux, et donc qui se revendent à des prix plus chers », explique Robert E. Karwel, directeur senior, Power Information Network (PIN), Division automobile pour le Canada de J.D. Power.

Au Québec, le prix moyen au détail des véhicules d’occasion demeure en bas de la moyenne nationale. En 2018, le prix moyen au Québec était de 17 900 $ contre 22 500 $ au Canada.

« L’écart s’explique entre autres par les préférences des Québécois pour les véhicules compacts . et sous-compacts », soutient M. Karwel. Si le prix moyen des véhicules d’occasion vendus au Québec est plus bas, l’augmentation des prix au détail, elle, est meilleure chez nous.

Pendant que la moyenne canadienne des prix au détail a augmenté de 2,3 % entre 2017 et 2018, le Québec, lui, a vu ses prix augmenter de 3,5 %. Il s’agit d’ailleurs d’une tendance qui est en train de s’accélérer dans la province. L’augmentation des prix au Québec est relativement égale entre le marché des véhicules grand public et celui des véhicules de luxe. Par contre, il n’y a aucun doute que l’augmentation des prix des véhicules d’occasion au Québec est aidée par la popularité des camions légers.

 

TOUT N’EST PAS ROSE

Depuis le début de l’année, les concessionnaires de la province mettent 80 jours en moyenne pour vendre un véhicule d’occasion. La moyenne était d’environ 60 jours en 2017.

Actuellement, la principale crainte au Québec est le temps nécessaire pour vendre un véhicule d’occasion. Les données de J.D. Power démontrent que depuis le début de l’année, les concessionnaires de la province mettent 80 jours en moyenne pour vendre un véhicule d’occasion. La moyenne était d’environ 60 jours en 2017. La situation est encore pire pour les véhicules d’occasion de luxe, qui prennent 99 jours en moyenne avant de trouver preneur. Bien sûr, il faut considérer l’effet saisonnier, ce qui n’empêche pas les experts chez J.D. Power d’estimer que nous assistons à un ralentissement du marché.

« C’est épeurant, dit M. Murphy. Ce chiffre veut dire que les concessionnaires ont trop de stock. C’est peut-être bon pour les consommateurs… On doit espérer que le printemps donne lieu à de belles ventes ! ».

 

Voitures usagées

AU QUÉBEC, À QUOI RESSEMBLENT NOS VÉHICULES D’OCCASION ?

Le véhicule d’occasion moyen au Québec a 66000km à son odomètre (à l’instar du reste du pays). Par contre, il compte en moyenne 4,3 ans d’usage, soit un peu plus que la moyenne nationale de 3,9 ans.

 

LES PROFITS MOYENS

Le profit moyen par véhicule d’occasion vendu est plus bas au Québec qu’ailleurs au pays.

Au pays, les véhicules d’occasion les plus pro tables sont généralement ceux de 3 à 4 ans ainsi que ceux de 7 à 8 ans. Sans surprise, le profit moyen par véhicule d’occasion vendu est en baisse depuis les dernières années et est plus bas au Québec qu’ailleurs au pays.

Sur une note plus positive, les profits du département F&A, eux, sont en hausse. Les profits moyens de ce département sur la vente de produits et services F&A ont atteint 1166 $ au Québec.

 

LE FINANCEMENT DES VÉHICULES D’OCCASION

La popularité du financement est toujours en hausse. Selon les chiffres de J.D. Power, à ce jour en 2019 au Québec, 62 % de toutes les ventes de véhicules d’occasion utilisent une forme de financement arrangée par le concessionnaire.

 

LES TAUX D’INTÉRÊT

On parle donc d’un bond de presque 1 % en un an.

Depuis le début de l’année, le taux d’intérêt moyen des véhicules d’occasion a augmenté de 6,45 % à 6,9 %. Même si cette augmentation peut paraître insignifiante à première vue, rappelons que le taux d’intérêt moyen en 2017 était de 6 %. On parle donc d’un bond de presque 1 % en un an.

Depuis trois ans, le terme moyen du financement des véhicules d’occasion au Québec s’accroît de façon constante. De 64 mois en 2017, nous sommes passés à 65 mois en 2018 et à 66 mois en moyenne en 2019.

 

CETTE FAMEUSE «BALLOUNE»

Les Québécois continuent de traîner les dettes de leur ancien véhicule sur leur nouvel achat. Le résultat est un paiement mensuel moyen qui a grimpé de 389 $ en 2017 à 429 $ en 2019.

Toujours selon J.D. Power, le LTV (loan-to-value) moyen au Québec a atteint 120 % cette année, ce qui veut dire que les Québécois continuent de traîner les dettes de leur ancien véhicule sur leur nouvel achat.

Le résultat est un paiement mensuel moyen qui a grimpé de 389 $ en 2017 à 429 $ en 2019. Une tendance similaire a été observée partout à travers le pays, où le paiement moyen sur les véhicules d’occasion s’élève aujourd’hui à 502 $ par mois.

 

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