Au Grand Hôtel Times de Drummondville, le 6 avril dernier, le Comité sectoriel de main-d’œuvre des services automobiles (CSMO-Auto) a lancé officiellement les formations I-Car en français dans le domaine de la carrosserie. Signe du grand intérêt des acteurs de l’industrie, ce sont 230 personnes (carrossiers, fournisseurs, assureurs, manufacturiers, enseignants et étudiants) sur les 200 attendues qui se sont déplacées pour l’événement.
Par: Johanne Hammel
Au total, 32 cours en anglais sur la carrosserie ont été traduits. Comme l’a souligné avec conviction Caroline Lacasse, coordonnatrice à la formation au CSMO-Auto, on parle d’une théorie « qu’on ne peut se permettre d’ignorer », et la rendre accessible en français s’avérait un incontournable. En effet, les constructeurs Acura, Audi, Ford, Honda et Volkswagen exigent de leurs ateliers que des travailleurs soient certifiés I-Car. Rappelons d’ailleurs qu’I-Car a été fondé il y a 38 ans par les constructeurs automobiles pour combler un besoin de formation dans la réparation d’automobiles.
Pour réussir ce projet d’envergure, qui a nécessité « plusieurs années de travail et de collaboration », le CSMO-Auto a pu compter sur le soutien financier (438 000 $) de la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT) et sur celui de plusieurs entreprises et organismes du milieu (100 000 $), soit un investissement total de plus d’un demi-million de dollars pour former et qualifier nos carrossiers.
Sur la photo d’entête:
De g. à d., 1re rangée en avant : Richard Villeneuve
(LAR), Simon Beaumier (CFC Verdun), Analie Quenneville (Fix Auto),
Caroline Lacasse (CSMO-Auto), Mireille Shippers (AIA-I-CAR), Sophie
Pépin (Fix Auto), Rémi Michaud (Carstar), Jean Smith (Desjardins).
De g. à d., 2e rangée derrière : Jérome Bolduc
(Uni-Sélect-ProColor), Paul-André Charlebois (LAR), Martin Samson
(GAA), Robert Favreau (CarrXpert), Alain Laplante (UAP-NAPA-Cmax),
Stéphane Gingras (TD assurance).
