Concessionnaires du Québec et Covid-19: Pouvez-vous réparer des véhicules?

Concessionnaires du Québec et Covid-19: Pouvez-vous réparer des véhicules? 

La réponse simple est : Oui… ‘mais’. Explications de Robert Poëti, PDG de la Corporation des concessionnaires d’automobiles du Québec. 

 

Après 24 heures de confusion… 

Depuis l’annonce faite lundi par le premier ministre  François Legault qui oblige la fermeture de toutes les entreprises non essentielles au Québec jusqu’au 13 avril, il y a d’abord eu confusion autour du rôle des concessionnaires.

Au cours des 24 heures suivant l’annonce, plusieurs concessions ont statué, notamment par le biais de leur page Facebook, sur la suspension totale de leurs activités, y compris celles à leurs ateliers de réparations.

 

C’est oui… mais 

Sauf qu’après contre-vérifications – et négociations de la CCAQ auprès des autorités provinciales concernées, la situation, au moment d’écrire ces lignes, permet aux concessionnaires d’offrir des services de réparations, bien qu’à certaines conditions :

D’abord, c’est en respectant les directives strictes et mesures sanitaires déjà annoncées par le gouvernement que les employés du département de service sont autorisés à effectuer des réparations – et des entretiens urgents.

Leurs services doivent cependant être réservés aux véhicules destinés à des usages « essentiels ». Mais ces usages essentiels peuvent être pris dans le sens large – et individuel du terme, comme l’a rapporté Robert Poëti, PDG de la CCAQ, en entrevue téléphonique avec AutoMédia hier en fin de journée: 

« Prenez le cas de cette dame bénévole dans un centre CLSC dont la batterie automobile est tombée à plat. Son concessionnaire a pu la remplacer, de manière à ce que la dame puisse poursuivre ses activités – celles de recruter d’autres bénévoles pour le centre. »

 

Une seconde adresse YouTube 

Par ailleurs, dans une seconde vidéo s’adressant spécifiquement aux 890 concessionnaires membres de la CCAQ, le PDG a davantage précisé: 

« Nous n’avons qu’à penser aux personnes qui doivent prendre leur voiture pour aller à l’épicerie ou encore livrer des médicaments à un parent en quarantaine obligatoire ou âgé de plus de 70 ans.  (Ou) au médecin qui doit avoir accès à un véhicule fonctionnel pour se rendre au travail, afin de sauver des vies et combattre cette pandémie. » 

« Dans tous les cas, vous pouvez continuer de servir ces clients dans votre section mécanique. Toutefois, nous voulons être très clairs : ce n’est définitivement pas le temps de solliciter des rendez-vous de clients pour faire des vidanges d’huile ou des changements de pneus. »

Et de mentionner: « Pour les concessionnaires qui demeurent ouverts, nous vous demandons de mettre vos efforts à faire les réparations urgentes pour rendre fonctionnels les véhicules de tous les citoyens pour leurs déplacements en besoins essentiels, qui ne sont pas nécessairement sur la liste des services essentiels. »

Ladite liste en question, intitulée Réduction au minimum des services et activités non prioritaires et publiée sur le portail du Gouvernement du Québec, ne mentionne qu’en une occasion le cas des véhicules automobiles et c’est pour énumérer ceci, à la section Services prioritaires de transport et logistiqueStations-service et réparations mécaniques de véhicules automobiles, firmes de dépanneuses, camions et équipements spécialisés pour les industries considérées essentielles et assistance routière

Voir le lien suivant pour la liste exacte. 

La CCAQ encourage ses membres à placer un écriteau bien en vue à la porte de leur concession indiquant un numéro de téléphone à composer pour ses clients en cas d’urgence. 

Elle les invite par ailleurs à consulter la section Nouvelles de son site internet où les informations sont constamment mises à jour. La dernière en lice apporte d’ailleurs quelques précisions sur la possibilité – ou non – de vendre des véhicules neufs 100% en ligne.

Dernière nouvelle de la CCAQ: Lire ici. 

 

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