2016 Chevrolet Malibu

Chevrolet Malibu 2016: Embellie, allongée et hyper connectée

Shane Peever, responsable de la planification d’une douzaine de modèles chez General Motors, est convaincu de la pertinence de « sa » nouvelle Malibu. Il se base entre autres sur le fait qu’un véhicule sur six vendus au Canada est de taille intermédiaire, comme la nouvelle Chevrolet.

Certes, une statistique intéressante, mais qui ne fait pas le poids vis-à-vis le ratio rencontré aux États-Unis : 1 sur 3. Ce n’est pas sorcier, les Américains adorent les intermédiaires, au point de s’être procurés 200 000 Malibu en 2015, alors que nous, Canadiens, nous sommes contentés d’un peu moins de 10 000 unités.

Mais nous profitons de l’engouement yankee pour ce genre d’auto. En effet, puisque GM a beaucoup investi dans la Malibu 2016 dans l’espoir de perdre dans la brume les championnes Toyota Camry et Honda Accord au sud de nos frontières, nous héritons par ricochet au nord d’une berline plutôt intéressante.

 

2016 Chevrolet Malibu
200 000 Malibu vendues en 2015 aux États-Unis, alors que nous, Canadiens, nous sommes contentés d’un peu moins de 10 000 unités.

Le look, ça compte !

Tout d’abord, les designers ont signé une belle silhouette inspirée de l’Impala 2014. Remarquez, ils n’avaient pas le choix de se forcer car des sondages ont révélé à GM que le look de l’auto est le premier élément que considèrent les acheteurs dans ce segment.

La Malibu 2016 a donc gagné une dégaine plus athlétique, une centaine de millimètres en empattement et 58 en longueur hors tout – plusieurs de ces mm profitant aux occupants de la banquette arrière, un autre critère crucial aux yeux des acheteurs : ils veulent de l’espace ! Dans le coffre aussi, où justement les attend un volume de chargement très satisfaisant.

Côté performances, deux 4-cylindres turbocompressés sont au rendez-vous, l’un de 1,5L et 166 chevaux (qui remplace l’ancien 2,5L) associé à une transmission à 6 vitesses, l’autre de 2,0L et 250 chevaux accolé à une boîte automatique à 8 rapports, une première chez GM pour une traction.

La majorité des gens (80%) choisiront le 1,5L et ils ne le regretteront pas : il fournit amplement de couple pour toutes les situations qui guettent le conducteur d’une berline familiale et abordable.

Même en grossissant la Malibu, les ingénieurs ont réussi à l’alléger de 136 kilos par rapport à la précédente version. « Nous étions les plus lourds et nous sommes maintenant les plus légers tout en étant la plus longue », résume Shane Peever.

Ce qui influence positivement la conduite et les visites à la pompe : moyenne combinée (ville/autoroute) de 7,6 litres aux 100 km pour le 1,5L et de 9,0L pour le 2,0L.

Le client dit que ce n’est pas encore assez frugal? On le dirige alors vers la version hybride de la Malibu qui sera mise en vente d’ici deux mois. Le 4-cyl. 1,8L litres et les deux moteurs électriques combinés à une pile au lithium-ion de 1,5 kWh fournissent une puissance totale de 182 chevaux et une consommation moyenne de 5,1 litres. L’ensemble s’inspire tout naturellement du groupe motopropulseur de la nouvelle Volt.

Même si Shane reconnaît que l’hybride ne séduira somme toute qu’environ 5% des acheteurs de Malibu (à 28 850$, elle est la 2e plus chère des cinq versions offertes), il souligne à quel point c’est important pour sa compagnie de proposer ce modèle : « Parce que GM accorde beaucoup d’importance à l’électrification, maintenant et dans l’avenir. »

Il suffit de penser à l’imminente Chevrolet Bolt entièrement électrique pour savoir que M. Peever ne lance pas des paroles en l’air.

La Malibu offre également une impressionnante panoplie d’aides à la conduite, dont le nombre fluctue bien sûr selon la version élue.

 

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L’écran de 8 po n’accepte pour le moment que l’univers d’Apple, GM espérant régler la chose pour Google d’ici la fin de l’année.

L’auto qui sait tout

Ce tour d’horizon de la nouvelle Malibu 2016 ne serait pas complet sans souligner sa connectivité. Dotée de la technologie 4G LTE (comme d’ailleurs toutes ses sœurs contemporaines chez GM), elle se prend pour une borne WiFi mobile. Ce n’est pas vraiment utile pour le conducteur (sauf pour son choix de musique élargi via, par exemple, une application telle Spotify), mais ses passagers peuvent dès lors s’amuser avec leurs joujoux comme s’ils étaient dans leur salon.

L’écran d’affichage tactile MyLink aura 7 ou 8 pouces, selon le modèle. Petite nuance : alors que le plus petit écran est compatible avec les systèmes CarPlay et Android Auto, celui de 8 po n’accepte pour le moment que l’univers d’Apple, GM espérant régler la chose pour Google d’ici la fin de l’année.

Après une période d’essai gratuite de 3 mois (ou l’utilisation de 3GB de data), des frais mensuels s’imposent pour quiconque veut continuer à jouir du service.

Enfin, les fois où les parents accepteront de prêter leur Malibu 2016 à leurs ados, ces derniers auront intérêt à respecter les consignes parentales car l’auto, elle, s’en chargera…

En effet, grâce au logiciel « Teen Driver », le parent qui pitonne son PIN au tableau de bord aura droit à un rapport à l’écran qui révèlera entre autres la distance parcourue par l’ado, le nombre de fois qu’il aura excédé la limite de vitesse convenue, le nombre d’interventions des aides à la conduite, etc.

Bref, que les jeunes conducteurs se fassent à l’idée : la nouvelle Chevrolet Malibu 2016 est aussi délatrice dans ses temps libres !

 

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…que les jeunes conducteurs se fassent à l’idée : la nouvelle Chevrolet Malibu 2016 est aussi délatrice dans ses temps libres !

Client type

  • Homme/femme : 50/50
  • Âge moyen : 52 ans (Chevy aimerait mieux 45)
  • Revenu familial : de 80 000$ à 90 000$

 

Prix

  • L : 21 745 $
  • LS : 24 245 $
  • LT : 25 242 $
  • Hybride : 28 850$
  • Premier : 32 045$

Frais de transport : 1 650$

 

 

 

 

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