Luc Morin, vice-président des ventes et expérience client au Québec chez TRADER.

Aider les concessionnaires en agissant rapidement 

La crise que nous vivons actuellement est sans précédent. Il n’y a pas de manuel d’instruction ou de marche à suivre. Il faut savoir s’ajuster, et vite. 

Malgré tous les coups durs que doivent encaisser les concessionnaires automobiles, ils ont au moins la chance d’être entourés de fournisseurs entièrement dévoués, qui les aident à passer à travers cette période difficile. Voir ici la liste des mesures prises par les fournisseurs pour soutenir les concessionnaires. 

AutoMédia a discuté de la situation avec Luc Morin, vice-président des ventes et expérience client au Québec chez TRADER.

 

 

Étape 1 : éliminer les frais

Comme plusieurs autres fournisseurs de l’industrie, le premier geste qu’a posé la société TRADER a été de mettre rapidement sur pause tous les frais associés à l’affichage d’annonces sur ses sites (autoHEBDO.ca,  autoTRADER.ca, Lespac.com). Le même rabais de 100 % a été appliqué aux autres produits à la carte qu’utilisent les clients de l’entreprise, comme les offres de surclassement ou l’option Top Spot. « Notre objectif est avant tout d’appuyer les concessionnaires et marchands », explique Luc Morin. 

 

 

Étape 2 : offrir de nouveaux outils 

« Les concessionnaires et marchands possèdent un inventaire bien plein qui continue d’être vu sur le web. Il fallait donc s’assurer que même s’il n’était pas possible de recevoir les clients à leur concession, qu’ils puissent leur répondre facilement en ligne et sécuriser la vente », mentionne M. Morin.  

Il a fallu moins de deux semaines pour que TRADER propose une nouvelle suite d’outils facilitant la vente de véhicules en ligne. Cette suite comprend trois volets :  

  • Réservez-le : permet au concessionnaire d’accepter un dépôt en ligne d’acheteurs sérieux.
  • Clavardage (messagerie chat): permet d’interagir efficacement avec les acheteurs à domicile.
  • Événement dans la cour : sensibilise les consommateurs sur les efforts de distanciation physique des concessionnaires directement sur les annonces placées sur autoHEBDO.net / autoTRADER.ca. 

« Cette suite d’outils (offerte sans frais aux clients) est importante puisqu’elle permet de maintenir une certaine interaction entre l’inventaire des concessions et les clients malgré la crise », ajoute Luc.  

 

Étape 3 : se préparer pour une reprise 

Un rapide coup d’œil aux statistiques générées par les sites de TRADER démontre qu’une reprise est en train de prendre forme. 

Par exemple, la semaine dernière (semaine du 20 avril), les sites de TRADER ont enregistré plus de 3,8 millions de visites, soit 200 000 de plus que la semaine précédente. Idem pour le nombre d’annonces automobiles, qui comptaient 436 078 affichages, soit 15 000 de plus que la semaine passée. 

« Des concessionnaires avaient demandé d’arrêter leur visibilité durant la crise puisqu’ils n’avaient pas les ressources pour s’occuper des clients. Maintenant, ils reviennent à la charge », remarque Luc.  

D’ailleurs, le nombre de leads engendrés par les sites de TRADER a aussi considérablement augmenté depuis trois semaines. Toujours selon les statistiques de TRADER, on parle d’environ 50 000 leads cette semaine, ce qui représente une deuxième semaine de progression constante. 

 

 

À NOTER : les consommateurs vont vouloir leur propre véhicule

Une fois la crise terminée, les séquelles laissées par la COVID-19 seront multiples. Parmi elles, on peut s’attendre à ce que les consommateurs se rabattent plus que jamais sur des moyens de transport individuels. 

Une récente étude menée par la société TRADER auprès de 1000 répondants à travers le pays abonde dans le même sens : 

    • 62 % des consommateurs sont plus susceptibles de dire que posséder leur propre véhicule est plus attrayant que d’utiliser les transports en commun. 
    • Les consommateurs qui comptaient sur des programmes de covoiturage disent qu’ils sont 4 fois plus susceptibles de dire que posséder leur propre véhicule est attrayant. 
    • 14 % des personnes qui ne possédaient pas actuellement de véhicule prévoyaient d’en acheter un en conséquence directe de la COVID-19.

Les résultats de cette étude pointent dans la même direction que ceux de plusieurs autres analystes de l’industrie. Par exemple, dans un rapport récent, Denis DesRosiers arrivait à la même conclusion : Le secteur automobile craignait qu’au cours de la prochaine décennie, les services de covoiturage et de mobilité qui se développait ne réduisent la possession de véhicules en Amérique du Nord. S’il y a un point qui ressort de la crise, c’est que cette peur est atténuée, sinon abandonnée. Avec ce qui se passe, personne ne voudra délaisser son véhicule personnel. Nous croyons que la possession de véhicules à usage personnel est devenue beaucoup plus forte à la suite de cette crise. 

 

 

Partagez l'article

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest
Retour en haut